Article publié le : lundi 13 juin 2011 - Dernière modification le : lundi 13 juin 2011
Par RFIMustapha Abdeljalil (à gauche), président du CNT avec David Cameron à Londres, le 12 mai 2011
REUTERS/Carl de Souza/Pool
Le point noir disent ces experts est la composition du Conseil national de transition (CNT) qui représente les insurgés. Impossible de connaître la composition du CNT. « Seuls les noms de 13 des 31 membres sont publics. L'identité des représentants de l'ouest libyen n'a pas été révélée pour des raisons "de sécurité". (...) Des raisons discutables », estime le rapport*. La représentation géographique apparaît donc déséquilibrée.
Par ailleurs, le CNT reste marqué par un islam radical et combattant. Pour Eric Dénécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement : « On est face à des individus qui sont extrêmement marqués dans leur comportement quotidien et leur volonté d'imposer leur système en allant jusqu'à imposer la charia ». Mais, d'autres signes sont également inquiétants et l'après-Kadhafi pourrait être pire que la période Kadhafi.
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