vendredi 9 septembre 2011

Libye: Abdelhakim Belhaj, l'islamiste qui remercie les Occidentaux

Abdelhakim Belhaj,
Daniel Berehulak/Getty Images

Que sait-on du chef militaire de Tripoli, Abdelhakim Belhaj, soupçonné de liens avec Al-Qaïda? Arrêté par la CIA en 2004, il remercie désormais les pays occidentaux pour leur aide dans la chute du régime de Kadhafi. 

Le chef militaire de Tripoli, Abdelhakim Belhaj, inquiète. Ancien combattant en Afghanistan, arrêté par la CIA, il rend pourtant aujourd'hui hommage à l'Otan pour son action en Libye. Mais il est toujours montré du doigt pour d'anciens liens supposés avec Al-Qaïda. Pourtant, dans les interviews qu'il accorde aux médias occidentaux, Belhaj veut rassurer. "L'Occident n'a rien à craindre des combattants libyens", assure-t-il à l'AFP le 6 septembre.  
"Nous voulons un état civil en Libye", expliquait-il au Monde trois jours plus tôt. "Je peux vous assurer que les révolutionnaires libyens n'ont aucun agenda de nature à susciter les craintes de l'Orient ou de l'Occident", déclare le chef du Conseil militaire de la capitale, dans son QG dans l'enceinte de l'aéroport de Mitiga à l'est de Tripoli. 
Né en 1966 à Tripoli, ce diplômé d'une école d'ingénieur est l'un des fondateurs du Groupe islamique combattant (GIC) libyen, "une petite formation ultraradicale qui, dans les années précédant le 11 Septembre, possédait au moins deux camps d'entraînement secrets en Afghanistan", explique Libération. "En Libye, nous vivions sous un régime dictatorial (...) Il n'y avait pas d'autre choix que la lutte armée" plaide-t-il au Monde
"Nous n'avions aucun lien idéologique avec Al-Qaïda"
Pour la suite de son parcours, si l'on en croit son entretien au Monde, Abdelhakim Belhaj quitte la Libye en 1988 pour l'Arabie Saoudite. De là, il raconte qu'il rejoint l'Afghanistan, pays qu'il quitte quand les Moudjahidines prennent Kaboul en 1992. Il voyage alors, en Turquie et au Soudan notamment.  
Interrogé sur ses liens supposés avec le groupe terroriste d'Oussama Ben Laden, Abdelhakim Belhaj rejette ces allégations. "Nous n'avions aucun lien idéologique avec Al-Qaïda. La seule chose, c'est qu'on s'est trouvé en même temps que cette organisation sur le même théâtre des opérations (l'Afghanistan) et cela ne veut pas dire qu'on a les mêmes affinités idéologiques", ajoute-t-il. "Au contraire, défend-il dans son interview au Monde, quand Oussama ben Laden a fondé le Front islamique mondial de lutte contre les juifs et les croisés, à l'automne 1998, nous avons refusé d'en faire partie".  
Arrêté par la CIA dans le cadre de la lutte contre la nébuleuse Al-Qaïda, il est livré à la Libye et emprisonné. Il est finalement libéré en mars 2010, "à la faveur de la politique de clémence de Seif al-Islam", explique le Figaro, en échange d'une promesse de renoncer à la lutte armée. Le GIC est alors dissout. "Nous avons tenu promesse, dit-il au New York Times, la révolution a commencé pacifiquement, c'est Kadhafi qui a réprimé violemment les manifestations." 
Quand Abdelhakim Belhaj rejoint les rangs de la rébellion, il apporte l'expérience militaire qui fait défaut aux jeunes combattants. Il rallie le maquis du Djebel Nefousa, détaille Le Figaro, et participe "en première ligne aux opérations qui aboutissent à la chute de Tripoli". Et s'il est choisi comme chef militaire de la capitale par le Conseil national de transition, c'est pour que celui-ci le garde sous son contrôle, selon le New York Times.  
Hommage à l'Otan
Belhaj rend désormais hommage à l'Otan pour avoir aidé à la libération de Tripoli en fournissant une couverture aérienne à l'opération lancée par les combattants contre la capitale et qui a débouché, le 23 août, sur la prise de la forteresse de Bab al-Aziziya, le centre du pouvoir de Mouammar Kadhafi. 
Le Libye n'est pas comparable à l'Irak
Concernant la situation à Tripoli, le chef militaire se montre rassurant. "La situation est en train de se stabiliser. Je ne pense pas que les forces de Kadhafi aient encore la capacité de réagir. Elles ne peuvent plus déstabiliser Tripoli, mais quelques opérations lâches ne sont pas à exclure". 
Pour l'avenir, il se veut confiant: "Il n'y a aucune comparaison possible entre la Libye et l'Irak" dit-il, relevant que l'Irak, contrairement à la Libye, n'a pas connu en 2003 de soulèvement populaire contre le régime de Saddam Hussein. En outre, "il n'y a pas eu en Libye une intervention militaire directe (envoi de troupes au sol)". Dans les pages duNew York Times , il l'affirme: lorsque la situation militaire sera stabilisée, les unités de combattants qu'il dirige seront dissoutes et fusionnées avec les forces de police ou l'armée.  

Interrogé par la CIA et le MI6

Le moindre des paradoxes est que l'homme qui remercie aujourd'hui les pays occidentaux pour leur intervention en Libye a été arrêté par la CIA avant d'être remis au régime Kadhafi en 2004. Une arrestation qui réalisée dans le cadre de la politique américaine d'extraordinary rendition: la livraison de suspects de terrorisme à des pays pratiquant la torture. Arrêté avec sa femme enceinte, à Kuala Lumpur, en Malaisie, il est remis à des agents de la CIA à Bangkok (Thaïlande) qui l'interrogent, avant de l'expédier en Libye où il a été mis en prison et torturé régulièrement - puis condamné à mort.  
Des documents découverts dans le bureau abandonné de l'ancien chef du renseignement libyen Moussa Koussa à Tripoli montrent que les services de renseignements occidentaux -MI6 britannique et CIA- ont dévoilé ses noms de guerre français et marocains. Belhaj raconte au Guardian que des membres des services secrets britanniques étaient présents lors des premiers interrogatoires à Tripoli. Selon le quotidien britannique, le chef militaire entend exiger des excuses des autorités britanniques. Et David Cameron a demandé une enquête sur les allégations de complicité dans les actes de torture du MI6 avec le régime de Kadhafi. 

D'autres responsables du régime Kadhafi arrivent au Niger

publié le 09/09/2011 à 17:19, mis à jour à 17:19

Quatorze responsables du régime de Mouammar Kadhafi, dont le général touareg Ali Kana, sont arrivés à leur tour dans la ville d'Agadez, dans le nord du Niger, a-t-on appris vendredi de source nigérienne autorisée.

Ali Kana, qui dirigeait les forces gouvernementales dans le sud de la Libye, et un autre officier général, Ali Charif al Rifi, qui commandait l'aviation, font partie de ce groupe, ainsi que deux autres hauts responsables de l'ancien régime.
Ils se sont installés à l'Etoile du Ténéré, un hôtel situé dans les faubourgs de la ville et dont Mouammar Kadhafi est le propriétaire, a précisé un journaliste de Reuters sur place.
Le gouvernement du Niger a fait savoir qu'il respecterait ses engagements internationaux si l'ancien "guide" libyen ou d'autres responsables recherchés par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye se présentaient sur son territoire.
"Nous sommes signataires du Statut de Rome (sur la CPI), ainsi ils (les responsables libyens) savent à quoi s'en tenir s'ils arrivent chez nous (...) Nous respecterons nos engagements internationaux", a dit à Reuters Massaoudou Hassoumi, directeur de cabinet du président Mahamadou Issoufou.
A propos de l'arrivée d'anciens responsables libyens à Agadez, il a précisé que le Niger obéissait à des "motifs humanitaires" en les accueillant. "Personne ne nous a dit que c'était des personnes recherchées, nous gardons un oeil sur eux mais ont ne peut pas les détenir sans raison précise."
Le dernier groupe est arrivé à bord de véhicules tout terrain jeudi après-midi, accompagné de forces de sécurité nigériennes.
Selon un caméraman de Reuters, plusieurs responsables des services de sécurité nigériens, dont les chefs de la police et de la gendarmerie d'Agadez, se sont rendus à l'Etoile du Ténéré pour rencontrer ces responsables libyens.
Cinq policiers en civil et trois gendarmes en uniforme se trouvent à l'intérieur de l'établissement et deux gendarmes armés sont en faction devant l'hôtel.
Lundi, le chef des brigades de sécurité de Mouammar Kadhafi, Mansour Dhao, avait franchi à bord d'un convoi la frontière avec le Niger en provenance de Libye.
Abdoulaye Massalatchi, avec Nathalie Prévost à Niamey; Marine Pennetier et Guy Kerivel pour le service français

Libye: des généraux proches de kadhafi au Burkina



NIAMEY - Des généraux proches de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, actuellement en fuite, sont au Burkina, après avoir transité par le Niger, a affirmé vendredi une source touareg de haut niveau à l'AFP.

Il y a trois à quatre semaines, une bande de généraux et de hauts cadres proches de Kadhafi sont rentrés au Niger par Agadez, dans le nord du Niger, a expliqué la même source, sans préciser le nombre de ces généraux.

Après un séjour à Tahoua, au Sud d'Agadez, ils ont continué à Niamey, la capitale nigérienne, où ils ont procédé à d'importantes opérations bancaires à la Bisic (une banque libyenne) avant de continuer au Burkina Faso voisin, a-t-elle ajouté.

Jeudi, le Premier ministre du nigérien Brigi Rafini, en visite au Burkina Faso, a affirmé que le Niger avisera sur une éventuelle demande d'asile de Kadhafi, soulignant qu'il n'était pas dans le pays.

Pour l'instant en tout cas, nous ne l'avons pas accueilli, a-t-il insisté.

A la question de savoir si le Niger serait tout de même disposé à accorder l'asile politique à M. Kadhafi, M. Rafini a répondu: quand le cas va se présenter nous aviserons.

Ouagadougou et Niamey ont toujours démenti des informations faisant d'état d'une éventuelle arrivée du colonel Kadhafi sur leur sol.

Le Burkina Faso a même totalement exclu mardi d'accorder l'asile à Kadhafi pour ne pas se créer des problèmes.

L'ex-dirigeant libyen fait l'objet d'un avis de recherche international après la diffusion vendredi d'une notice rouge par Interpol tandis que dans les dernier bastions pro-Kadhafi l'ultimatum pour une reddition sans combat expire samedi.


(©AFP / 09 septembre 2011 15h19)

lundi 15 août 2011

LES PREMIERS MARCHÉS DE LA COMMUNE D’AGADEZ RAFLÉS PAR UN ...DÉPUTÉ NATIONAL



Écrit par Air Info N° 123-124 du 15 juillet et au 15 aout 2011   
Dimanche, 14 Août 2011 12:36
"Chassez le naturel et il revient au galop”, dit-on ! Au moment où des commerçants de certains partis politiques ont préféré ne pas postuler aux dernières élections législatives à cause de la fameuse loi qui leur interdit de prétendre à des marchés publics, à Agadez, c’est sans aucun souci qu’un député de la majorité au pouvoir postule et rafle tous les marchés publics.

C’est lui qui balaie aujourd’ hui les rues d’Agadez; c’est lui qui répare les lampadaires d’Agadez; c’est lui qui fait des retenues d’eau d’Agadez; c’est lui qui colmate les nids de poules des routes d’Agadez.
Ce député ne laisse rien passer et commence à choquer les autres commerçants qui risquent de porter plainte auprès de qui de droit pour rupture d’égalité et trafic d’influence. Et le comble personne ne peut dire aujourd’hui où se trouve le siège de l’entreprise de ce député. Il évolue dans le flou total au grand dam de l’Etat.
Au secours M. Le Président Issoufou Mahamadou, les commerçants d’Agadez vous prient d’intervenir avant que ce parlementaire ne les mette à la diète. Il rafle tout sur son passage.




IINAUGURATION DES LOCAUX DE L’ALLIANCE FRANCAISE D’AGADEZ: LA COLÈRE DU GOUVERNEUR GARBA MAÏKIDO



Écrit par CHEHOU AZIZOU (Air Info N° 123-124 du 15 juillet et au 15 aout 2011)   
Dimanche, 14 Août 2011 12:59
L’independance des pays africains mettant fin a la colonization et a l’esclavage est aujourd’huivieille de 50 ans. Mais les idées et pratiques coloniales ont du temps devant elles avant de disparaitre. La cérémonie dite « d’inauguration » de l’Alliance Française d’Agadez a servi de déclic au gouverneur de la région, le Colonel Major Garba Maikido pour faire comprendre que ce lieu est retenu pour la promotion de la culture française exclusivement.
Mais il est absurde de noter qu’aucun citoyen français ne soit présent à cette cérémonie solennelle d’où son refus ferme d’officialiser cet acte et de quitter les lieux séance tenante. Pour mémoire, le Niger est le berceau de la francopho- nie. Des nigériens aux côtés de leurs frères africains ont perdu leur sang et leur vie pour la cause de la France.
Au moment, où le Président de la république, S.E MAHAMADOU ISSOUFOU est entrain de prouver a la face du monde que le Niger d’aujourd’hui n’a pas cette pretention qu’on fait de lui et qu’il est indéniablement entrain de redorer son blason de havre de paix par les actions conjuguées de tous ses fils. Et quand on sait d’ores et déjà que le français est langue officielle au Niger.
A voir l’engouement qu’a suscité l’évènement pour les populations d’Agadez qui n’ont ménagé ni leur temps ni leurs efforts pour que la fête soit belle. En voyant la mobilisation exceptionnelle que la cérémonie a créée. Il ne serait pas juste que les autorités administratives et coutumières à leur tête le gouverneur de la région soient présentes sur le lieu pour la cause française pour qu’en contrepartie, même un simple consul honoraire français ne daigne un seul instant honorer de sa présence cette cérémonie sous le fallacieux pretexte que le Niger est sur la ligne rouge.
Il faut pour cela laisser les nigeriens gerer leur poisse doit-on comprendre. C’est pour toutes ces raisons, qu’après les discours protocolai- res de la présidente de l’AF, et du maire élu de la commune, le gouverneur lui à son tour fasse fi de tout cela et montrer l’indélica- tesse de ceux pour qui le regroupement est initié.
Pour tout avouer, GARBA MAIKIDO a dans un langage franc et direct mis fin à la cérémonie en refusant ipso facto de couper le ruban symbolique qui donnerait désormais naissance à ce centre qui pourrait profiter aux scolaires de la région. Mais le jeu en vaut la chandelle en cette circonstance. Cette attitude du premier responsable de la région est un signal fort en direction de la France et de ses citoyens qui pensent qu’ils peuvent encore et toujours faire ce que bon leur semble dans leurs anciennes colonies.
Maikido par cette attitude vient de dire qu’il faut que les choses changent. Même si beaucoup de voix ont condamné l’attitude du Gouverneur, force est de reconnaitre que nos amis francais on faille aussi.

BRÈVES: UN HÉLICOPTÈRE DE 9 PLACES ARRIVE A AGADEZ EN PIÈCES DÉTACHÉES



Écrit par Air Info N° 123-124 du 15 juillet et au 15 aout 2011   
Dimanche, 14 Août 2011 12:41
Eh , oui ! Tenez-vous bien ! Un hélicoptère serait bel et bien arrivé à Agadez en pièces détachées. D’une capacité de neuf places, il aurait été piqué à l’armée libyenne. Ce dernier aurait fait tranquillement son voyage sur un camion 32 jusqu’à Agadez.

Comme si nous sommes au temps des razzias, on vole tout à la Libye : camions; véhicules 4X4; matériaux de construction; machines de toutes sortes et de tous poids. Nous avons vu des chargeurs Caterpillar et camions bennes volés à la Libye arriver à Agadez pour y être écoulés.
Si de tels engins arrivent sans problème chez nous, qu’en est-il des armes qu’on peut dissimuler n’importe où? Alors méfiance ! Le président Issoufou l’a dit et redit sur toutes les tribunes et à toutes les occasions : cette guerre est très néfaste pour le Niger. Si nous ne voulons pas avoir des missiles GRAD sur notre territoire, ouvrons bien les yeux.

jeudi 28 juillet 2011

Niger : la tentative de putsch reste mystérieuse

Niger : la tentative de putsch reste mystérieuse

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Armee_Politique_Peu d’informations circulent après l’arrestation de militaires nigériens accusés d’avoir tenté de renverser et d’assassiner le président Mahamadou Issoufou
La nouvelle en a surpris plus d’un. Plusieurs militaires nigériens ont été arrêtés pour avoir tenté de renverser et d’assassiner le chef de l’État, Mahamadou Issoufou, selon une source sécuritaire. Parmi eux figureraient un capitaine et un lieutenant.
Très peu d’informations circulent pour l’instant sur un événement encore très difficile à expliquer. « Les investigations se poursuivent », et les autorités s'exprimeront « le moment venu », a expliqué une source gouvernementale. « Plusieurs militaires, dont un commandant et un lieutenant, ont été arrêtés depuis vendredi [22 juillet] et sont toujours placés en garde à vue à la gendarmerie pour "tentative de renversement du régime" et "tentative d'assassinat" du président Issoufou », a simplement indiqué, sans plus de précision, une source sécuritaire qui a requis l'anonymat.

Dans son édition de mardi, l'hebdomadaire indépendant Le Courrier affirme, de son côté, qu'un capitaine et un lieutenant accusés d'« atteinte à la sûreté de l'État » ont été placés en garde à vue à la gendarmerie de Niamey. Des documents sur la mise en place d'un « Conseil national pour la restauration de la démocratie populaire » ont été saisis chez un civil, qui a réussi à « prendre la fuite », ajoute le journal, dont les écrits n’ont pour l’heure pas été confirmés.

Trois civils auraient été arrêtés puis relâchés

Une seule personnalité a accepté de parler publiquement. Il s’agit d’Hawa Abdou Hambaly, députée de la mouvance présidentielle et belle-sœur du lieutenant Ousmane Awal Hambaly, l’un des militaires arrêtés. S'exprimant en haoussa (la langue nationale) sur la radio privée R&M, elle a raconté que ce dernier l'avait appelée le 12 juillet pour lui dire « qu'il avait des "problèmes" et qu'il venait d'être relevé de son poste à la garde présidentielle ».

« Le même jour, dans la soirée, beaucoup de militaires armés sont venus chez lui et ont examiné son ordinateur, où ils ont dit avoir découvert des "choses" », a poursuivi Hawa Abdou Hambaly, qui dit avoir demandé « en vain » lundi à voir son beau-frère.

Un autre proche de ce militaire a déclaré à l'AFP, sans plus de détails, que « trois civils, deux frères et un cousin du lieutenant Hambaly, ont été arrêtés puis relâchés ».

Coups d’État à répétition

Ancien opposant socialiste, Mahamadou Issoufou a été élu en mars dans le cadre d'un scrutin démocratique organisé par la junte du général Salou Djibo, qui avait renversé en février 2010 le président Mamadou Tandja après dix ans de pouvoir. C’est la première fois que de tels soupçons sont portés sur des éléments de l'armée depuis l’arrivée d'Issoufou à la tête de cette ex-colonie française, abonnée aux coups d'État depuis son indépendance de 1960.

Dans un entretien à Jeune Afrique (n° 2636), Mahamadou Issoufou disait pourtant avoir confiance en cette armée, dont il a réorganisé la hiérarchie début juin. « Elle est, pour l’essentiel, une armée républicaine », assurait-il.

Selon la télévision publique, il a quitté mardi après-midi Niamey pour les États-Unis. Le président Barack Obama doit le recevoir vendredi à la Maison Blanche avec trois autres chefs d’État d'Afrique subsaharienne francophone, récemment élus dans des scrutins considérés comme satisfaisants par Washington, qui veut ainsi exprimer son soutien à ces « démocraties en développement ».

(Avec agences)

28 juillet 2011
Publié le 27 juillet 2011
Source : http://www.jeuneafrique.com/

mardi 26 juillet 2011

Niger: des militaires arrêtés pour tentative de putsch NIAMEY (AFP) - 26.07.2011 10:14

Plusieurs militaires nigériens, dont des officiers, ont été arrêtés pour "tentative de renversement du régime" et "tentative d'assassinat" du président Mahamadou Issoufou, élu en mars, a-t-on appris mardi de source sécuritaire.
voir le zoom : Le président du Niger Mahamadou Issoufou, le 7 avril 2011 à NiameyLe président du Niger Mahamadou Issoufou, le 7 avril 2011 à Niamey
Plusieurs militaires nigériens, dont des officiers, ont été arrêtés pour "tentative de renversement du régime" et "tentative d'assassinat" du président Mahamadou Issoufou, élu en mars, a-t-on appris mardi de source sécuritaire.
"Plusieurs militaires, dont un commandant et un lieutenant, ont été arrêtés depuis vendredi (22 juillet) et sont toujours placés en garde à vue à la gendarmerie pour +tentative de renversement du régime+ et +tentative d'assassinat+ du président Issoufou", a indiqué à l'AFP, sans plus de précision, cette source qui a requis l'anonymat.
Dans son édition de mardi, l'hebdomadaire indépendant Le Courrier évoque de son côté le placement en garde à vue, à la gendarmerie de Niamey, d'un capitaine et d'un lieutenant accusés d'"atteinte à la sûreté de l'Etat" ourdie par "des éléments de la garde présidentielle".
Des documents sur la mise en place d'un "Conseil national pour la restauration de la démocratie populaire" ont été saisis chez un civil, qui a réussi à "prendre la fuite", affirme le journal.
Les informations du Courrier n'avaient pu être confirmées dans l'immédiat.
La capitale bruissait depuis plusieurs jours de rumeurs sur un éventuel putsch dans cette ex-colonie française abonnée aux coups d'Etat depuis l'indépendance de 1960.
L'ancien opposant Mahamadou Issoufou a été élu le 12 mars à l'issue d'élections démocratiques organisées par la junte du général Salou Djibo, qui avait renversé en février 2010 le président Mamadou Tandja après dix de pouvoir.
Investi le 7 avril à la tête de ce pays sahélien parmi les plus pauvres du monde mais riche en uranium, il a dit se donner pour priorités le développement et la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui commet dans le nord du pays des rapts, essentiellement d'Occidentaux.
Le président américain Barack Obama doit recevoir M. Issoufou vendredi à la Maison blanche, avec trois autres chefs d'Etat d'Afrique subsaharienne francophone. Les Etats-Unis veulent ainsi exprimer leur soutien à ces "démocraties en développement".
L'Union européenne a décidé en juin de reprendre sa coopération au développement avec le Niger, en signe de reconnaissance des progrès démocratiques accomplis depuis le putsch de 2010.
© 2011 AFP

Des militaires arrêtés pour complot présumé contre l’Etat

Par oh oh, juillet 26, 2011
Des militaires arrêtés pour complot présumé contre l’Etat
(BBC Afrique 26/07/2011)

Les personnes arrêtées parmi lesquelles 3 militaires dont un officier et deux civils, sont gardées à vue à la brigade de la Gendarmerie de Niamey.

Un troisième civil soupçonné de complicité est actuellement recherché. Tous, ils sont suspectés de complot contre la sureté de l'Etat.

Selon des sources, les militaires entendaient s’attaquer au régime du président Issoufou Mahamadou le 19 juillet dernier alors qu’il recevait la presse pour faire le bilan de ses 100 jours au pouvoir.

Le gouvernement nigérien n’a encore fait aucune déclaration dans le cadre de cette affaire.

Le président Issoufou avait été élu le 12 mars dernier au cours d’élections qualifiées de libres et de transparentes. Et ce scrutin avait mis fin à une longue crise politique et une transition militaire de 14 mois.


Dernière mise à jour: 26 juillet, 2011 - 00:59 GMT

mardi 5 juillet 2011

Niger : Des rebelles nigériens remettent volontairement leurs armes aux autorités


Un groupe d’hommes armés qui semaient la terreur dans le nord du Niger, a remis volontairement aux autorités gouvernementales son arsenal de guerre composé d’un lot d’explosifs et plus de 200.000 munitions, au cours d’une cérémonie officielle à Agadez (900 km au nord), a appris APA lundi de sources officielle.
 
© D.R/ Carte du Niger.
 
Des véhicules ainsi que des moto-cross ont été restitués aux autorités d’Agadez au cours de cette cérémonie à laquelle prenait part Mahamadou Karidjo, le ministre de la Défense nationale.

La région d’Agadez, où opèrent plusieurs compagnies étrangères est riche en uranium. Entre 2007 et 2009, elle a été le théâtre d’une rébellion armée conduite par des groupes touaregs qui revendiquent davantage de meilleures conditions pour les populations du nord du Niger.

Les affrontements entre l’armée et les éléments de la rébellion touarègue exacerbés par de nombreux cas d’explosion de mines attribués aux insurgés, ont fait à l’époque officieusement plus de 80 soldats morts et environ 200 rebelles tués ainsi que plusieurs morts et blessés parmi les civils.

Récemment encore, à la mi-juin, l'armée nigérienne avait récupéré un

véhicule appartenant à des assaillants venus de la frontière libyenne et appréhendé Abta Hamadi, soupçonné d’être le guide de ce convoi qui a eu de violents accrochages avec des soldats nigériens, prés de la cité minière d’Arlit, au nord d’Agadez.

Ancien chef rebelle arabe et ancien conseillé spécial à la présidence nigérienne, Abta Hamadi est incarcéré dans une prison prés de Niamey où il est accusé de liens avec Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI).

Selon le bimensuel ‘’Aïr info’’, édité à Agadez, la principale ville du nord, il s'apprêtait à livrer quatre otages français détenus au Mali depuis la mi-septembre 2010 par AQMI au régime de Tripoli contre des armes.

Publié le 05-07-2011    Source : www.afriqueavenir.org     Auteur : APA   

vendredi 1 juillet 2011

REPORTAGE EXCLUSIF : ABTA HAMIDINE S’APPRÊTAIT À LIVRER LES QUATRE OTAGES FRANÇAIS AU CLAN KHADAFI



GÉNÉSE DES FAITS :

Le Dimanche 12 juin 2011, vers midi, à 80 km au Nord de la ville d'Arlit, un détachement de la Garde nationale, conduit par le sous-lieutenant dit Gamkalaïzé constate que trois véhicules 4X4 se dirigeaient lentement vers eux. Ils venaient de vers Mamanet. Arrivés à une vingtaine de mètres des éléments de l’armée, ceux-ci  font une sommation pour que les occupants desdits véhicules s’arrêtent.  Ces derniers ripostent  avec  des tirs nourris sur les éléments des forces de défense et s’éparpillent en soulevant des nuages de poussière.  Malgré la puissance de feu des forces de défense, deux véhicules, un Pick up et une Hilux, arrivent à s’échapper. Un véhicule de l’armée les prend en chasse pendant que le troisième se démenait entre les feux des éléments des forces de défense.  Quelques minutes après, le bilan est le suivant : du côté Forces Armées Nigériennes, il a été déploré un (1) mort et 06 blessés. Du côté des bandits armés, il a été enregistré un (1) mort, 1 véhicule de type Toyota double cabine Hilux contenant 640 kg d'explosif, 435 détonateurs pyrotechniques, une arme de guerre, plusieurs effets militaires et une somme de quatre vingt dix milles dollars US (9O. OOO $ US). La dépouille du bandit sera identifiée plus tard. Il s’agit d’un malien répondant au nom de Alhousseini Jaloud. D’après nos sources, cet homme serait très proche des terroristes d’Aqmi. Il constituait pour eux plus qu’un agent de renseignement mais un fidèle contact surtout avec l’Algérie.


DES INDICES TROUVéS SUR PLACE MENENT VERS ABTA HAMIDINE ET IBRAHIM ALAMBO

Sur le véhicule fouillé, plusieurs documents, notamment des certificats d’acte de naissance et des objets personnels ont été trouvés. Ils  constituent la première piste des enquêteurs. On saura alors que deux hommes sont activement recherchés. Il s’agit de Abta Hamidine et Ibrahim Alambo, frère du président de l’ex-front rebelle armé du MNJ. Ils sont la clé de l’énigme.

PERQUISITIONS DU DOMICILE ET DU BUREAU DE ABTA HAMIDINE

Le lendemain, des enquêteurs vont fouiller le domicile de Abta Hamidine où ils découvriront 170.000 dollars US en espèces, six armes dont trois collectives et trois individuelles.  Des documents seront pris notamment des écrits dévoilant que Abta s’apprêtait à prendre la tête de Aqmi Niger. A son bureau, outre les documents, ce sont deux unités centrales d’ordinateurs qui seront emportées par les enquêteurs. On apprend cependant qu’avant l’arrivée de ces derniers chez Abta, deux personnes les auraient devancés et pris des choses. Qu’ont-elles pris ? Qui leur a facilité l’accès à la maison de Abta alors qu’il était activement recherché? La suite de l’enquête nous le dira.

LE MERCREDI ABTA HAMIDINE, L’UN DES PRÉSUMÉS COMPLICES SE REND AUX AUTORITÉS À 40 KM AU SUD D’AGADEZ

Les forces de défense du Niger se mettent en alerte et pourchassent difficilement les deux véhicules rescapés de l’accrochage. Une tempête de sable survenue juste après l’accrochage ayant effacé les traces.  Le lendemain, ils seront situés. L’un d’eux se rend.  L’autre est retrouvé à côté d’Ingall. Celui qui s’était rendu est Abta.
En effet, ce dernier se sachant poursuivi par des éléments sortis d’Iférouane décide d’appeler son grand-frère à Agadez et une personnalité pour leur dire qu’il veut se rendre. Tous deux le supplient de le faire. Faisant fi des prières de ses amis libyens qui ne cessaient de l’appeler sur son Thurayya à les rejoindre en Libye, Abta se rend aux autorités d’Agadez. Un point de rencontre est prévu à 40 km au sud d’Agadez.
Le lendemain, un comité est mis en place pour aller le récupérer. Il est composé du Gouverneur Garba Maïkido, des officiers militaires tels que le commandant de zone d’Agadez; du commandant de légion de la Gendarmerie et du Procureur de la République.
Sur place, après quelques échanges de civilité entre Abta et les arrivants, et contrairement à ce qui devait être fait, c’est à dire le mettre sur place à la disposition de la Gendarmerie car présumé coupable de meurtre d’un agent de l’Etat en service, d’introduction d’armes illicites et autres substances dangereuses en territoire nigérien, Abta préfèra être dans
le même véhicule que le Gouverneur d’Agadez. En y prenant place, Il n’avait pour tout bagage que sa mallette en main. Après la fouille de son véhicule , on a retrouvé une arme AK 47 , des GPS, un téléphone Thurayya et plusieurs dizaines de cartouches.

ABTA HAMIDINE PASSE AUX  AVEUX

Arrivés à Agadez, Abta est accompagné à son domicile par un lieutenant de la Gendarmerie et un agent de renseignements du Niger. Il prend son temps pour se laver, se raser et même prendre du thé chez lui avant de revenir à la Gendarmerie  pour y subir un interrogatoire.
Et d’après nos sources, c’était ce jour-là même qu’il va passer aux aveux. Il crache tout en citant des noms et des endroits.
Voilà sa version des faits telle que nos investigations et nos recoupements nous ont permis d’établir :  « Abta se préparait à livrer à Aqmi de l’armement (qui a été saisi) de connivence avec un malien Alhousseini Jaloul et Ibrahim Alambo dit Ouback, frère de l’ancien chef rebelle Aghali Alambo. En retour, Aqmi devait leur remettre les quatre otages français que la nébuleuse terroriste garde avec elle depuis le 16 septembre dernier. Tout a été préparé par des proches de Kadhafi, plus précisément son chef de renseignements en la personne de Mansour Abdallah. L’affaire aurait débuté depuis fin avril ou début mai 2011 quand Aghali Alambo appela Abta  pour lui demander de descendre en Libye pour une affaire. Ce qui fut fait !
Une fois en Libye, Abta sut que le clan Kadhafi cherche à entrer en contact avec Aqmi, plus précisement Abou Zaïd ou Abass  le “ Borgne”.
Pour Aghali Alambo, seul Abta est la personne la mieux indiquée pour le faire. Ce dernier accepta après avoir posé ses propres conditions. Certaines sources rapportent que Abta aurait demandé au clan Kadhafi de lui fournir des armes et des moyens nécessaires pour créer une branche Aqmi au Niger. Condition qui fut acceptée surtout qu’elle converge avec le désir affiché du clan Kadhafi qui enrage de punir l’Europe et surtout les Français pour leur soutien aux rebelles du CNT.
Le marché fut conclu. De retour au Niger, Abta contacte un ancien ami maquisard du nom
de Alhousseini Jaloud. Il sera chargé de négocier « l’achat » des quatre otages français. Aqmi accepte de livrer ces derniers mais demande en contrepartie du matériel notamment l’explosif TNT, les tenues militaires, les détonateurs …etc. Le matériel ainsi saisi serait estimé à plus de deux milliards de FCFA.  Les Libyens étaient prêts à tout pour avoir les otages sur leur sol.  A quoi pouvaient-ils bien servir au clan Kadhafi ?  Sûrement dans l’optique de faire plier la France dans son élan guerrier en Libye car en remettant gratuitement ces otages au président-candidat Sarkozy, le clan Kadhafi pense avoir une chance de survie et Sarko une chance de réelection. Ou bien carrément faire chanter la France pour qu’elle arrête son copinage avec le CNT si elle veut sauver la vie de ses citoyens pris en otages.
Revenons à notre sujet. A la fin du mois de mai, Abta se rend pour la deuxième fois en Libye, cette fois-ci  en compagnie de Alhousseini Jaloud et Ibrahim Alambo. Ils passent par Arlit pour rejoindre Tripoli. C’est là où tout sera ficelé. Le clan Kadhafi remet le véhicule avec son tonnage d’armement et de l’argent au contact de Aqmi qu’est Alhousseini Jaloud. On
parle de 400.000 dollars US. Le sieur Alhousseini aurait remis 210.000 dollars au facilitateur Aghali Alambo. Et à Abta la somme de 90.000 dollars. Il aurait gardé pour lui les 100.000 dollars.
D’après des sources dignes de foi, Abta a été chargé de faciliter le passage de l’axe Niger-Mali tant à l’aller avec l’armement qu’au retour avec les otages. Il devait être appuyé par Ibrahim Alambo afin d’éviter toute mauvaise rencontre. Les militaires nigériens surtout. Et c’était cela qui était arrivé à Ourarène.
ABTA EST AMENÉ À NIAMEY POUR LE BESOIN DE L’ENQUÊTE :

Devant la gravité de la situation, Abta est transféré à Niamey. Là bas, il aurait confirmé sa version des faits.
Entre temps à Agadez, les enquêteurs commencent à interpeller des gens. Des perquisitions sont menées simultanément dans certaines maisons. Au quartier Jeunes  Cadres, deux armes seront retrouvées chez un commerçant. Au quartier Dagmanett, c’est une villa qui sera perquisitionnée.  A Ingall, c’est un conseiller local du PNDS répondant au nom de Soudati qui sera interpellé et mis aux arrêts. Il lui serait reproché d’être proche du bandit armé tué à Ourarène lors de l’accrochage du 12 juin 2011. Selon nos informations, Soudati était chargé à chaque fois que Alhousseini Jaloul séjournait à Agadez de lui réserver une chambre. L’hôtel  qu’il a toujours préféré est sis au centre ville d’Agadez et était presque toujours inhabité. Au fur et à mesure que les jours et les heures passent, l’enquête se complique.

LE DROIT DE ABTA HAMIDINE À LA PRÉSOMPTION D’INNOCENCE ET AU DÉLAI LÉGAL DE LA GARDE À VUE N’AURAIT ÉTÉ RESPECTÉ ?

A cette date,  seize jours après l’affaire, aucun proche de Abta Hamidine n’a de ses nouvelles. Pas même sa femme qui  tente d’avoir un signe de vie de sa part depuis qu’il a été transféré à Niamey. Personne n’a de ses nouvelles. Un black-out total est entretenu sur lui. Est-il toujours à Niamey? A t-il été écroué quelque part? Y a t-il eu un procès où il a été inculpé?
Le délai légal  d’une garde à vue ayant expiré depuis longtemps, les autorités nigériennes doivent donner de la voix pour qu’on sache ce qui s’était passé dans cette affaire. Elles doivent se dire que Abta Hamidine a une famille et des enfants qui le pleurent dans le noir de l’absence.
UNE QUESTION DÉRANGE AUJOURD’HUI : OÙ EST PASSÉ LE CHARGEMENT DE DEUX AUTRES VÉHICULES ?

Ce qui prête aujourd’hui à méditation n’est pas l’origine de ce que transportaient les véhicules ni même leur destination mais l’endroit où se trouvent actuellement le chargement de deux autres véhicules. Rien ne nous justifie que seul le véhicule arrêté transportait de l’armement. Même si nos renseignements sont unanimes que des tels chargements sont destinés à Aqmi, il  est fort à craindre qu’en attendant  que les choses se calment, leurs occupants les ont cachés quelque part et pourquoi pas dans la ville même d’Agadez. Ce qui est très grave car on sait et cela des sources bien renseignées tant au Tchad qu’en Algérie que les terroristes s’étaient bien servis et même dotés des redoutables batteries aériennes après le pillage des casernes libyennes. Ces armes sont capables de neutraliser les avions volant à basse altitude. Ce qui est incontestablement un danger pour ceux qui atterrissent ou décollent aujourd’hui de l’Aéroport Mano Dayack.

LES FORCES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ SONT SUR LE QUI-VIVE :

Sur le terrain, les forces de défense ne sont pas du tout repos. En quelques heures, trois véhicules volés dans la région sont retrouvés par les hommes du Colonel Abdoulaye Adamou Harouna, commandant de la Zone N°2 d’Agadez. Il s’agit de celui d’Areva Niger,  d’un autre 4X4 ramené par les militaires sortis d’Agadez après un accrochage à Krip Krip et celui de la compagnie Orange enlevé qui aurait été déjà localisé dans l’Aïr. On apprend aussi que deux coupeurs de route, l’un originaire de Tchiro et l’autre de Tanout, qui écumaient la zone et qui ont toujours passé entre les mailles des forces de l’ordre ont été mis hors d’état de nuire.  Devant l’engagement des forces de l’ordre, une dizaine de coupeurs de route annonce son imminente reddition toujours vers Tamazalak. Des contacts ayant été noués par des facilitateurs de la région. Tout cela est à mettre à l’actif des forces de défense et de sécurité, qui dans un même élan de collaboration ont réuni leurs efforts pour éradiquer le banditisme résiduel.
UNE AFFAIRE QUI RELANCERA L’ÉPINEUX DOSSIER D’UNE BASE MILITAIRE ÉTRANGÈRE À AGADEZ

Cette affaire d’explosifs va relancer une fois encore le problème de la sécurité de notre pays. Elle viendra rappeler à notre claire conscience que nos frontières sont poreuses et que nos forces de défense malgré toute leur bonne volonté ne peuvent y être d’un grand secours. D’où la question de l’opportunité ou non d’une base militaire étrangère dans notre pays.  Même si la question divise les Nigériens, ceux qui au nom d’un patriotisme justifié refusent cette installation militaire doivent se dire aussi qu’ils font le jeu sans le savoir ni le vouloir de tous ces trafiquants de drogue et de leurs complices qui voient en la présence de ces forces un écran suicidaire à leur business. On sait très bien que le jour où le désert, malgré son immensité, sera  sécurisé par une force capable et dotée de moyens conséquents, le trafic qui engraisse les prétentions des ces terroristes et de leurs acolytes sera démantelé. Et cela certaines personnes ne sont pas prêtes de l’accepter.

CRÉVER L’ABCÈS  DES COMPLICITÉS

Pour régler cette insécurité chronique à Agadez, une chose est plus que nécessaire : la franchise ! Il est aujourd’hui un secret de polichinelle que des officiers militaires, paramilitaires et des politiciens y sont trempés. Ceux qui veulent saper la marche de cette locomotive d’enrichissement illicite ou qui osent émasculer le fût de ces complicités seront carrément doigtés et mis hors-jeu.
SEM Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger  n’a aucun intérêt à ce que cela  perdure. Il y va de la crédibilité du Niger. Pour cela, il est grand temps que cessent toutes ces faussetés pour que résonnent enfin les tambours de la vérité. Les gens doivent se regarder en face et se dire la vérité, rien que la vérité, toute la vérité. On sait très bien qui est qui et qui fait quoi dans cette affaire.
Il apparaît aujourd’hui que le Niger doit faire face à beaucoup de menaces : la première a toujours été cette question de rébellion touarègue à laquelle les autorités politiques n’ont toujours pas trouvé de solution définitive. La deuxième est celle d’Aqmi qui est venue se greffer au premier problème. En rappel, les forces de défense ont combattu ces éléments tant à Talemcès qu’à Tillia.
La troisième menace est la plus dangereuse pour certains partenaires du Niger comme la France. En effet, le ressentiment actuel du clan Kadhafi face à sa chute annoncée est de se venger en s’attaquant à tous les intérêts de la France où qu’ils soient (exemple Areva implantée au Niger).
Sur le terrain, qu’est-ce que le Niger a à leur opposer ? Même si les FAN sont sorties ragaillardies et aguerries de la deuxième rébellion, et même si des hommes de terrain expérimentés et courageux ont été placés à la tête des compagnies militaires, l’Etat a intérêt à accompagner ce geste des moyens de travail que sont les 4X4, les avions de combat et des renseignements sérieux.
Et enfin, savoir qu’au nord Niger, comme nous l’avons toujours dit et redit dans nos colonnes, le fait de négliger le capital humain de la zone est une grave erreur. Il faut avoir confiance aux fils et aux filles de cette région pour qu’il y ait de l’ordre. Le vrai ordre. Non pas l’ordre de la terreur, mais l’ordre durable né du dialogue sur lequel germera sûrement une population éduquée et résolument tournée vers le progrès.
On aura beau armer, éduquer et renseigner des élites venues d’ailleurs, il leur restera toujours à apprendre du grand Nord et de ses habitants.

Enquête réalisée à Arlit et à Agadez par
Ibrahim Manzo DIALLO

jeudi 30 juin 2011

Si les touaregs doivent se battre, c’est uniquement pour leur peuple


Ahmed Ag Zouemar
jeudi 30 juin 2011
Les Touaregs ne doivent s’engager dans aucun cambat en dehors de leur liberté ! J’ai lu un article en date du 17 Juin 2011 écrit par Ctu-tumast intitulé : « Raisons de notre neutralité dans le conflit libyen ». Je félicite celui qui a écrit cet article pour ces amples conseils à la jeunesse Touareg. Ce conflit ne nous concerne pas, il concerne les libyens. Nous avons beaucoup de problèmes ici au Mali, au Niger… s’il faut traquer notre sang, nous devons le faire dans ces pays précités dans l’intérêt de sauver notre peuple : le peuple touareg.
Dans son dernier message avant sa mort à la jeunesse touarègue intitulé : « Brisons le Silence et conseillons notre jeunesse : conseils à toute la jeunesse touarègue liberté, dignité, travail » Feu Abdoussalam Ag Assalatt disait à propos du conflit libyen : « Ecoutez ceux qui vous disent : Réfléchissez, ensemble vous êtes une force. Mais cette force, le monde la regarde. Et espère que votre guide sera votre conscience. D’aucuns pensent même que votre engagement fera la différence dans ce combat sur le sol libyen. Lourde responsabilité (…)
Votre engagement doit être pleinement acquis à votre communauté, pour le développement de votre région .ce n’est plus le temps des retards, des atermoiements, des engagements dans des causes qui ne servent pas votre communauté. Parce que vos forces vives doivent se donner à vous mêmes, avant de se donner aux autres… » Nous sommes une force et si nous devons risquer aujourd’hui nos vies c’est pour uniquement notre peuple. « Unis et armés les Touaregs représentent une force que les Etats ne peuvent ignorer… » a écrit Anne Saint Girons dans son livre les rébellions touarègues (Editions IBIS PRESS, 2008). Cette force, nous devons la gardée pour le service unique de notre peuple qui souffre de la marginalisation. Puisque, si les touareg sont unis, ils représentent une force redoutable.
Les Touaregs ont déjà été utilisés par le régime de Mouammar Kadhafi dans des guerres menés au Liban, en Palestine, et au Tchad, plusieurs centaines des touaregs sont morts dans ces combats ! Il est temps qu’ils comprennent que le peuple touareg a besoin des hommes braves pour sa liberté. Imaginer si l’on perd tous les hommes spécialisés dans la guerre en Libye ou ailleurs. Que va-t-il rester au peuple Touareg ? Qui prendra demain les armes contre le gouvernement malien ou nigérien ? Pour faire valoir nos droits, nous avons besoin d’une force car dans le monde d’aujourd’hui, il faut être brutal pour atteindre son but.
Dans la vie, il faut apprendre à prévoir, et les touaregs doivent prévoir leur avenir. Le peuple tamasheq ne doit pas s’éteindre comme ont tendance à le dire les journalistes occidentaux et autres. Les touaregs ne doivent plus se battre pour leurs intérêts personnels mais pour les intérêts de la communauté touarègue toute entière !
Les pays dans lesquels vivent le touareg et les occidentaux veulent que ce peuple touareg disparaisse ! Les Touaregs sont traités de terroristes, des trafiquants de drogue, des assassins de tous les maux. Aucun journaliste dans le monde entier ne peut s’abstenir de critiquer les touaregs lorsque ce dernier publie un article sur le terrorisme. Il faut combien du temps pour que ces scénarios prennent fin ?...
Ahmed Ag Zouemar – Blog : letouareg.over-blog.fr.

mercredi 29 juin 2011

Sahel, un découpage au cordeau et des pays dans le flou


La problématique des frontières héritée de la colonisation empoisonne l'Afrique sahélienne depuis plus d'un siècle.

Sahel, by Fiseha Hailemichael via Flickr CC
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A l'occasion de la diffusion ce soir à 20h40 sur ARTE du documentaire Berlin1885 : la ruée sur l'Afrique, Slate Afrique s'associe à la chaîne franco-allemande et publie un dossier sur les frontières héritées de la conférence de Berlin. Trois écrivains et journalistes du continent analysent leur impact sur la vie des Africains.
***
Bordj Badji Mohktar, BBM pour les intimes, petite agglomération grillée sur la tranche, plantée en plein désert du Tanezrouft, l'un des plus arides du monde et qui s'étend sur près d'un million de kilomètres carrés.
Dans cet océan pierreux, plateau désolé d'être là, un long trait virtuel, rectiligne sur près de 1.500 kilomètres. Cette représentation virtuelle est la frontière qui sépare l'Algérie du Mali, de l'arbitraire pur.
De l'autre côté, à l'Est, un autre trait, tout aussi rectiligne, une droite parfaite de 1.000 kilomètres qui fait office de frontière entre l'Algérie et le Niger. Là aussi, le trait arbitraire censé délimiter les deux pays ne correspond à aucune frontière naturelle, ethnique ou géographique.
Au milieu, Tin Zouaten et Timiaouine, deux anciens campements nomades touaregs, devenus des communes, et… une bosse, qui fait office de triple frontière Algérie-Mali-Niger, contraste avec l'aspect géométrie euclidienne de l'ensemble.
Ici, il y a de l'eau, et la France, ex-puissance coloniale, avait dérogé à la règle des lignes droites pour intégrer la zone en Algérie. A part ces quelques cas particuliers, dans la région c'est le double décimètre posé sur une carte à l'échelle du 1/10.000e qui a tout réglé. Entre le Mali et la Mauritanie, deux droites, parfaites, qui forment un absurde angle droit, parfait, lui aussi, 90°. Entre le Sahara Occidental et la Mauritanie, un escalier, trois marches presque parfaites à angle droit, 90°
On ne retrouve quelques frontières naturelles que plus au Sud, en Afrique de l'Ouest, ou au Nord, entre l'Algérie et le Maroc, où la frontière entre les deux pays, toujours pas ratifiée, suit une longue vallée naturelle encadrée par de hautes montagnes. Vous avez dit frontières?
Il faut bien différencier les frontières internes, à l'intérieur d'un territoire d'une puissance européenne, rectilignes et sans état d'âmes, des frontières externes qui séparent les empires coloniaux, sinueuses, à l'image de l'esprit des régents de l'époque, rois et empereurs blancs, dont il fallut ménager les susceptibilités par des courbes plutôt que des droites.

Les murs de Berlin

Au XIXe siècle, l'éthique est encore au placard, et les Européens se disputent le territoire africain comme des gangs s'affrontent dans les rues pour le contrôle des espaces et des commerces. Sur l'idée du Portugal, qui voit ses territoires se réduire devant l'appétit grandissant de ses voisins, est initiée la Conférence de Berlin, fin 1884.
13 pays européens, dont la Turquie, participent à cette grande réunion à laquelle s'invitent symboliquement les Etats-Unis, en pleine formation. Aucun africain, dirigeant ou représentant des nombreux empires du continent n'est invité, et le maître de cérémonie, Otto Von Bismark, annonce l'ordre du jour: le partage de l'Afrique et de ses ressources naturelles entre les différentes puissances coloniales.
Mais aussi entre personnalités physiques, comme le Roi Léopold II, qui se voit attribuer en son nom propre 2,5 millions de kilomètres carrés qui deviendront le Congo, et ne reviendront à la Belgique qu'en 1908.
Cette conférence, qui a duré trois mois, n'a pourtant pas tout réglé puisque des conflits ont éclaté par la suite entre les puissances colonisatrices. Car la conférence de Berlin n'a réussi finalement qu'à fixer les règles du partage du butin et éviter ainsi les pillages sur les territoires des voisins, et non un partage égal, juste et éternel.
La situation en reste néanmoins là, par ce découpage du gâteau mou aux pépites de chocolat noir, et le dépeçage se poursuivit pendant presque un siècle. La décolonisation et les indépendances africaines des années 60 ne bousculèrent pas les frontières et engendrèrent de nombreux conflits ethniques, revendications territoriales et guerres de voisinage.
L'Union africaine, (ex-Organisation de l'unité africaine, OUA, qui a vu le jour à Addis Abeba, en Ethiopie) pose un postulat fondamental dès 1964: ne plus remettre en question les frontières héritées de la colonisation, pour éviter les guerres. Cet axe primordial de la politique africaine n'a pas non plus tout réglé et les guerres ne se sont pas arrêtées pour autant; plusieurs conflits éclatent, qui menacent l'existence même de l'organisation panafricaine. Jusqu'à aujourd'hui, où la partition du Soudan, sous la pression américaine, en est le plus récent exemple.

L'enfermement extérieur

Découper les frontières africaines aux ciseaux, ou bien lier les sous-ensembles avec du scotch? Des décennies après la première conférence de l'Union africaine, plus d'un siècle après la conférence de Berlin, deux thèses s'affrontent toujours.
D'abord, le fédéralisme: des Etats-Unis d'Afrique redécoupés par des frontières plus naturelles, linguistiques, ethniques ou géographiques. Ensuite, l'Afrique des Nations: ensemble d'Etats forts réunis sous l'égide de l'Union africaine, avec des frontières intangibles, issues de la décolonisation. La difficulté est toujours d'actualité, celle des Etats-nations à se former et de la fixation identitaire à devenir un axe de réflexion pour la répartition spatiale.
En dehors des conflits et des nombreuses frontières non encore ratifiées, le résultat est là; un flou guerrier, un trafic important aux frontières, carburant, drogues ou denrées alimentaires, peut-être bénéfique mais souvent sanglant, et qui profite des liens tribaux qui unissent diverses entités postées en travers des limites des pays.
Mais surtout les guerres, régulières entre Touaregs et gouvernement central malien ou nigérien par exemple, et depuis quelques années l'imbroglio sahélien, où les groupes terroristes passent les frontières comme on enfreint des lois, en profitant de l'absence d'homogénéisation des régimes de la région.
Point positif: nombreux sont les peuples qui vivent à cheval sur des frontières et qui possèdent trois voire quatre nationalités, à l'image des Touaregs qui nomadisent —en 4X4— sur plusieurs territoires tels leurs ancêtres, mais avec des cartes d'identité malienne, nigérienne et algérienne. Quel effet de passer sur ce trait rectiligne en plein désert du Tanezrouft, ligne droite absurde qui fait office de frontière virtuelle; sans barbelés, mur ou borne?
De l'avis général, rien. Il n'y a d'ailleurs rien, si ce n'est qu'il faut mettre la main à l'autre poche, pour exhiber dans le cas d'un contrôle la carte d'identité correspondante. Berlin, c'est loin; les frontières, c'est flou.
En 1991, à Abuja (capitale du Nigeria), le sommet de l’OUA avait créé la Communauté économique africaine. Avec une extrême prudence, les rédacteurs du traité avaient fixé une période de… 34 années pour parvenir à l’intégration économique du continent. L'Afrique a encore le temps —et l'espace.
Chawki Amari

dimanche 26 juin 2011

LE CONSEIL REGIONAL D’AGADEZ A ELU SON BUREAU


Après deux jours de travaux, les conseillers régionaux d’Agadez ont élu leur bureau.  Il s’agit de :
- Président du Conseil régional : Mohamed Anako
- Premier vice-président du Conseil : Aklou Sidi Sidi
- Deuxième vice-président du conseil : Mohamed Moudi

 

vendredi 24 juin 2011

Insécurité : alerte maximum dans le Damergou


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Vendredi 24 Juin 2011 02:22
Insecurite_ZinderLa région de Zinder connaît de plus en plus un regain d’insécurité qui ternit sa réputation de havre de paix. Trois morts par balles sur les axes routiers de la région. Des blessés qui gémissent encore sur les lits d’hôpital. Sans compter des viols, des vols commis dans le diurne comme le nocturne. La communauté  étrangère, notamment européenne, a peur. A ce jour, il n’existe que quelques expatriés à Zinder. Tous sont partis victimes de la peur d’être enlevés par des éléments armés mais aussi de la rumeur ou peut-être même de l’intox. Pour confirmer ces sombres soupçons, un véhicule 4x4, des téléphones portables, une importante quantité de carburant , des armes et plusieurs munitions ont été  saisis le 9 juin à Boultoum nord Kelle. Cela fait suite à  une poursuite engagée par les éléments de la Garde républicaine de Gouré après que des coupeurs de route aient intercepté  un convoi de véhicules de transport. A Zinder, il faut que cela soit dénoncé, des coupeurs de  route sans foi ni loi font leur loi sans que cela n’émeuve la loi. C’est inquiètant ! Très inquiètant pour les populations  qui circulent sur ces voies ou dorment dans la peur.

Que font les forces de défense quand ces individus armés attaquent les véhicules en provenance des marchés et dépouillent les voyageurs de leurs biens ou des gangsters sautent les murs des maisons pour braquer, voler,ou violer en toute impunité? Où est passé le sacré devoir de protection des citoyens qui incombe à l’Etat? Pendant que les morts se multiplient sur les axes routiers et sur les places de marchés ruraux, les autorités quant à elles se prélassent dans des rencontres creuses et onéreuses.  C’est le cas sur le tronçon de Tanout où plusieurs attaques sont signalées. Selon le commandant de compagnie à la brigade de gendarmerie territoriale Belbedji -Matamèye, Mallam Manzo Ousmane au micro de nos confrères de Alternative FM:  “ ces fréquences d’attaques sont dues pour la plupart au fait que la région de Zinder accueille des expatriés qui ont fui les crises libyennes et ivoiriennes ce qui augmente le risque d’insécurité “. Mais que fait l’Etat pour juguler ce problème d’affux de migrants? Pourquoi aucune disposition réelle n’est prise pour que dans chaque ville, chaque commune, chaque village, on puisse faciliter la réinsertion socio-éconmique de ces frères et soeurs en désarroi? Il suffisait pourtant de faire déclencher un élan de solidarité intercommunautaire sans avoir à attendre les gros sous des partenaires au développement ! Le syndicat des transporteurs routiers de Zinder ainsi que l’Association Nigérienne de Défense des Droits de l’homme ANDDH sont montés au créneau pour demander aux autorités une sécurisation des axes routiers ainsi que de leurs usagers.  Mais à ce jour, qu’est-ce qui a été fait? Rien absolument rien ! En attendant, l’abcès se putréfie tant dans la ville de Zinder avec le dangeureux problème des “ Palais”, qu’en brousse avec les coupeurs de route. Monsieur le Gouverneur, au secours !

DIM

23 juin 2011
Publié le 02 juin 2011
Source : Le Damagaram

Niger/Mali : le Niger s'insurge contre les attaques des bandes armées venues du Mali

NIAMEY (Xinhua) - Les autorités nigériennes se sont insurgées jeudi contre les attaques perpétrées par des bandes armées venues du Mali contre des éleveurs peuhls nigériens, dans la zone nord de Tillabéry (ouest de Niamey).

Vendredi 24 juin 2011 | 05:23 UTC
 
Niger/Mali : le Niger s'insurge contre les attaques des bandes armées venues du Mali Carte du Mali et sa frontière avec le Niger

Le gouvernement nigérien a qualifié de "totalement inacceptable" la persistance de ces attaques.
Les autorités ont relevé 27 attaques, plus de 50 morts avec de nombreux blessés, en une seule année, perpétrés par ces bandes armées généralement venues du Mali sur des "paisibles citoyens" nigériens.
La dernière attaque remonte au vendredi 17 juin dernier où "des Touareg Daoussahak du Mali" ont attaqué et abattu une dizaine d'éleveurs nigériens et en ont blessé sept autres.
"Le Niger décide de prendre toutes les dispositions pour identifier et interpeller tous les auteurs et complices de cette situation", assuré le gouvernement lors d'un conseil des ministres.
Face à la situation, le conseil des ministres a en outre décidé de poursuivre et d'accélérer les démarches en cours avec les autorités maliennes, en vue d'organiser une rencontre entre les deux Etats dans les meilleurs délais, et de créer un comité interministériel chargé de trouver rapidement les solutions au problème.
La vaste zone frontalière entre le Niger et le Mali est devenue par ailleurs depuis plusieurs années le théâtre d'opérations terroristes menées par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), à travers notamment des enlèvements d'Occidentaux.

http://www.afriquinfos.com/articles/2011/6/24/niger-180844.asp