Écrit par La lettre du Continent... |
Vendredi, 20 Mai 2011 05:59 |
Entre menaces sécuritaires et nécessite de maintenir ses positions sur les gisements uranifères du pays, quoi de mieux, pour paris, qu’une base militaire permanente ? Paris a réitère auprès du Président Mahamadou Issoufou, élu le 12 mars, son souhait d’installer une base militaire permanente au Niger. Cette dernière, dotée d’une centaine d’homme, servirait à abriter une force de réaction rapide capable d’intervenir dès l’enlèvement d’un ressortissant Français dans la région sahélienne. Elle permettrait également de protéger la zone, ou sont situés les principaux gisements uranifères exploites par Areva, via ses filiales Cominak et la Somair. La France s’appuie sur le General Salou Souleymane, chef d’état-major de l’armée nigérienne et oncle maternel de l’ancien chef de la junte, le général Salou Djibo. Francophile affiche, celui –ci a toujours été proche du parti nigérien pour le développement et le socialisme (PNDS, au pouvoir). Le nouveau président nigérien l’a d’ailleurs confirme dans ses fonctions. Autre personnalité favorable à l’installation d’une base française : l’ex-ministre de l’intérieur Ousmane Cisse, nomme conseiller spécial avec rang de ministre auprès de la présidence. Commissaire de police forme à Lyon, Cisse, que l’on dit proche des services secrets français, a fait nommer son demi-frère, le colonel Abdoulaye Adamou Harouna, commandant de zone de défense n2, au nord du pays, là où se trouvent les mines uranifères. C’est dans cette zone, d’où Areva tire l’essentiel de sa production, que la base pourrait être installée. Issoufou devra toutefois préalablement trancher entre les souverainistes hostiles à toute présence étrangère dans le pays et les « pragmatique », qui avancent le risque terroriste. La lettre du continent. |
vendredi 20 mai 2011
Niger : Paris veut sécuriser les Yellow cake d’Areva
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