mercredi 12 janvier 2011

Trop,c'est trop.

Trop, c’est trop. Après la provocation que représente l’enlèvement de deux français à Niamey hier soir, nous devons absolument réagir pour montrer que nous ne cèderons pas à ce qui peut être assimilé à un chantage.
Les associations françaises qui soutiennent des actions de développement au Niger doivent exprimer leur détermination à les poursuivre, même si nous français ne pouvons sans doute plus nous rendre sans risque au Niger.
Au niveau du Collectif Bretagne par exemple nous pouvons élaborer des stratégies nous permettant d’intervenir par le biais des associations les mieux implantées dans le pays.
En plus de la ‘résistance associative’, il DOIT y avoir une ‘résistance politique’. C'est-à-dire que par exemple la région Bretagne ou les différents conseils généraux, qui normalement ne peuvent accorder des subventions qu’avec une vérification faite par nos responsables de l’utilisation des fonds, DOIVENT s’engager à les poursuivre. Il se peut que des FCFA s’égarent, mais en face d’actions terroristes symboliques, il doit y avoir une forte réaction symbolique de la part de la France.
Ce genre d’action peut avoir un effet beaucoup plus important au niveau image qu’une réaction du gouvernement. Chaque association doit faire paraître dans la presse locale sa détermination à continuer, et nous devons nous réunir pour faire paraître des articles dans les différents médias en France, mais aussi au Niger.
Le message doit être que des terroristes n’arriveront pas à endiguer une dynamique de solidarité humaine entre les français et leurs frères du Niger, du Mali et de Mauritanie.
Ceci est une expression personnelle de Maryvonne Lancien, présidente d’Azawagh  Bretagne, membre du Collectif Bretagne Niger. Mais le collectif est bien décidé à publier un communiqué dès la semaine prochaine, en attendant un article de fond dans les semaines à venir.
Marivonne Lancien (presidente d'Azawagh-Bretagne, et membre du collectif Bretagne Niger)

1 commentaire:

  1. Oui, il faut faire bloc, ne pas baisser les bras devant les terroristes..et poursuivre les
    actions de développement..à partir des réseaux locaux...

    RépondreSupprimer