jeudi 30 juin 2011

Si les touaregs doivent se battre, c’est uniquement pour leur peuple


Ahmed Ag Zouemar
jeudi 30 juin 2011
Les Touaregs ne doivent s’engager dans aucun cambat en dehors de leur liberté ! J’ai lu un article en date du 17 Juin 2011 écrit par Ctu-tumast intitulé : « Raisons de notre neutralité dans le conflit libyen ». Je félicite celui qui a écrit cet article pour ces amples conseils à la jeunesse Touareg. Ce conflit ne nous concerne pas, il concerne les libyens. Nous avons beaucoup de problèmes ici au Mali, au Niger… s’il faut traquer notre sang, nous devons le faire dans ces pays précités dans l’intérêt de sauver notre peuple : le peuple touareg.
Dans son dernier message avant sa mort à la jeunesse touarègue intitulé : « Brisons le Silence et conseillons notre jeunesse : conseils à toute la jeunesse touarègue liberté, dignité, travail » Feu Abdoussalam Ag Assalatt disait à propos du conflit libyen : « Ecoutez ceux qui vous disent : Réfléchissez, ensemble vous êtes une force. Mais cette force, le monde la regarde. Et espère que votre guide sera votre conscience. D’aucuns pensent même que votre engagement fera la différence dans ce combat sur le sol libyen. Lourde responsabilité (…)
Votre engagement doit être pleinement acquis à votre communauté, pour le développement de votre région .ce n’est plus le temps des retards, des atermoiements, des engagements dans des causes qui ne servent pas votre communauté. Parce que vos forces vives doivent se donner à vous mêmes, avant de se donner aux autres… » Nous sommes une force et si nous devons risquer aujourd’hui nos vies c’est pour uniquement notre peuple. « Unis et armés les Touaregs représentent une force que les Etats ne peuvent ignorer… » a écrit Anne Saint Girons dans son livre les rébellions touarègues (Editions IBIS PRESS, 2008). Cette force, nous devons la gardée pour le service unique de notre peuple qui souffre de la marginalisation. Puisque, si les touareg sont unis, ils représentent une force redoutable.
Les Touaregs ont déjà été utilisés par le régime de Mouammar Kadhafi dans des guerres menés au Liban, en Palestine, et au Tchad, plusieurs centaines des touaregs sont morts dans ces combats ! Il est temps qu’ils comprennent que le peuple touareg a besoin des hommes braves pour sa liberté. Imaginer si l’on perd tous les hommes spécialisés dans la guerre en Libye ou ailleurs. Que va-t-il rester au peuple Touareg ? Qui prendra demain les armes contre le gouvernement malien ou nigérien ? Pour faire valoir nos droits, nous avons besoin d’une force car dans le monde d’aujourd’hui, il faut être brutal pour atteindre son but.
Dans la vie, il faut apprendre à prévoir, et les touaregs doivent prévoir leur avenir. Le peuple tamasheq ne doit pas s’éteindre comme ont tendance à le dire les journalistes occidentaux et autres. Les touaregs ne doivent plus se battre pour leurs intérêts personnels mais pour les intérêts de la communauté touarègue toute entière !
Les pays dans lesquels vivent le touareg et les occidentaux veulent que ce peuple touareg disparaisse ! Les Touaregs sont traités de terroristes, des trafiquants de drogue, des assassins de tous les maux. Aucun journaliste dans le monde entier ne peut s’abstenir de critiquer les touaregs lorsque ce dernier publie un article sur le terrorisme. Il faut combien du temps pour que ces scénarios prennent fin ?...
Ahmed Ag Zouemar – Blog : letouareg.over-blog.fr.

mercredi 29 juin 2011

Sahel, un découpage au cordeau et des pays dans le flou


La problématique des frontières héritée de la colonisation empoisonne l'Afrique sahélienne depuis plus d'un siècle.

Sahel, by Fiseha Hailemichael via Flickr CC
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A l'occasion de la diffusion ce soir à 20h40 sur ARTE du documentaire Berlin1885 : la ruée sur l'Afrique, Slate Afrique s'associe à la chaîne franco-allemande et publie un dossier sur les frontières héritées de la conférence de Berlin. Trois écrivains et journalistes du continent analysent leur impact sur la vie des Africains.
***
Bordj Badji Mohktar, BBM pour les intimes, petite agglomération grillée sur la tranche, plantée en plein désert du Tanezrouft, l'un des plus arides du monde et qui s'étend sur près d'un million de kilomètres carrés.
Dans cet océan pierreux, plateau désolé d'être là, un long trait virtuel, rectiligne sur près de 1.500 kilomètres. Cette représentation virtuelle est la frontière qui sépare l'Algérie du Mali, de l'arbitraire pur.
De l'autre côté, à l'Est, un autre trait, tout aussi rectiligne, une droite parfaite de 1.000 kilomètres qui fait office de frontière entre l'Algérie et le Niger. Là aussi, le trait arbitraire censé délimiter les deux pays ne correspond à aucune frontière naturelle, ethnique ou géographique.
Au milieu, Tin Zouaten et Timiaouine, deux anciens campements nomades touaregs, devenus des communes, et… une bosse, qui fait office de triple frontière Algérie-Mali-Niger, contraste avec l'aspect géométrie euclidienne de l'ensemble.
Ici, il y a de l'eau, et la France, ex-puissance coloniale, avait dérogé à la règle des lignes droites pour intégrer la zone en Algérie. A part ces quelques cas particuliers, dans la région c'est le double décimètre posé sur une carte à l'échelle du 1/10.000e qui a tout réglé. Entre le Mali et la Mauritanie, deux droites, parfaites, qui forment un absurde angle droit, parfait, lui aussi, 90°. Entre le Sahara Occidental et la Mauritanie, un escalier, trois marches presque parfaites à angle droit, 90°
On ne retrouve quelques frontières naturelles que plus au Sud, en Afrique de l'Ouest, ou au Nord, entre l'Algérie et le Maroc, où la frontière entre les deux pays, toujours pas ratifiée, suit une longue vallée naturelle encadrée par de hautes montagnes. Vous avez dit frontières?
Il faut bien différencier les frontières internes, à l'intérieur d'un territoire d'une puissance européenne, rectilignes et sans état d'âmes, des frontières externes qui séparent les empires coloniaux, sinueuses, à l'image de l'esprit des régents de l'époque, rois et empereurs blancs, dont il fallut ménager les susceptibilités par des courbes plutôt que des droites.

Les murs de Berlin

Au XIXe siècle, l'éthique est encore au placard, et les Européens se disputent le territoire africain comme des gangs s'affrontent dans les rues pour le contrôle des espaces et des commerces. Sur l'idée du Portugal, qui voit ses territoires se réduire devant l'appétit grandissant de ses voisins, est initiée la Conférence de Berlin, fin 1884.
13 pays européens, dont la Turquie, participent à cette grande réunion à laquelle s'invitent symboliquement les Etats-Unis, en pleine formation. Aucun africain, dirigeant ou représentant des nombreux empires du continent n'est invité, et le maître de cérémonie, Otto Von Bismark, annonce l'ordre du jour: le partage de l'Afrique et de ses ressources naturelles entre les différentes puissances coloniales.
Mais aussi entre personnalités physiques, comme le Roi Léopold II, qui se voit attribuer en son nom propre 2,5 millions de kilomètres carrés qui deviendront le Congo, et ne reviendront à la Belgique qu'en 1908.
Cette conférence, qui a duré trois mois, n'a pourtant pas tout réglé puisque des conflits ont éclaté par la suite entre les puissances colonisatrices. Car la conférence de Berlin n'a réussi finalement qu'à fixer les règles du partage du butin et éviter ainsi les pillages sur les territoires des voisins, et non un partage égal, juste et éternel.
La situation en reste néanmoins là, par ce découpage du gâteau mou aux pépites de chocolat noir, et le dépeçage se poursuivit pendant presque un siècle. La décolonisation et les indépendances africaines des années 60 ne bousculèrent pas les frontières et engendrèrent de nombreux conflits ethniques, revendications territoriales et guerres de voisinage.
L'Union africaine, (ex-Organisation de l'unité africaine, OUA, qui a vu le jour à Addis Abeba, en Ethiopie) pose un postulat fondamental dès 1964: ne plus remettre en question les frontières héritées de la colonisation, pour éviter les guerres. Cet axe primordial de la politique africaine n'a pas non plus tout réglé et les guerres ne se sont pas arrêtées pour autant; plusieurs conflits éclatent, qui menacent l'existence même de l'organisation panafricaine. Jusqu'à aujourd'hui, où la partition du Soudan, sous la pression américaine, en est le plus récent exemple.

L'enfermement extérieur

Découper les frontières africaines aux ciseaux, ou bien lier les sous-ensembles avec du scotch? Des décennies après la première conférence de l'Union africaine, plus d'un siècle après la conférence de Berlin, deux thèses s'affrontent toujours.
D'abord, le fédéralisme: des Etats-Unis d'Afrique redécoupés par des frontières plus naturelles, linguistiques, ethniques ou géographiques. Ensuite, l'Afrique des Nations: ensemble d'Etats forts réunis sous l'égide de l'Union africaine, avec des frontières intangibles, issues de la décolonisation. La difficulté est toujours d'actualité, celle des Etats-nations à se former et de la fixation identitaire à devenir un axe de réflexion pour la répartition spatiale.
En dehors des conflits et des nombreuses frontières non encore ratifiées, le résultat est là; un flou guerrier, un trafic important aux frontières, carburant, drogues ou denrées alimentaires, peut-être bénéfique mais souvent sanglant, et qui profite des liens tribaux qui unissent diverses entités postées en travers des limites des pays.
Mais surtout les guerres, régulières entre Touaregs et gouvernement central malien ou nigérien par exemple, et depuis quelques années l'imbroglio sahélien, où les groupes terroristes passent les frontières comme on enfreint des lois, en profitant de l'absence d'homogénéisation des régimes de la région.
Point positif: nombreux sont les peuples qui vivent à cheval sur des frontières et qui possèdent trois voire quatre nationalités, à l'image des Touaregs qui nomadisent —en 4X4— sur plusieurs territoires tels leurs ancêtres, mais avec des cartes d'identité malienne, nigérienne et algérienne. Quel effet de passer sur ce trait rectiligne en plein désert du Tanezrouft, ligne droite absurde qui fait office de frontière virtuelle; sans barbelés, mur ou borne?
De l'avis général, rien. Il n'y a d'ailleurs rien, si ce n'est qu'il faut mettre la main à l'autre poche, pour exhiber dans le cas d'un contrôle la carte d'identité correspondante. Berlin, c'est loin; les frontières, c'est flou.
En 1991, à Abuja (capitale du Nigeria), le sommet de l’OUA avait créé la Communauté économique africaine. Avec une extrême prudence, les rédacteurs du traité avaient fixé une période de… 34 années pour parvenir à l’intégration économique du continent. L'Afrique a encore le temps —et l'espace.
Chawki Amari

dimanche 26 juin 2011

LE CONSEIL REGIONAL D’AGADEZ A ELU SON BUREAU


Après deux jours de travaux, les conseillers régionaux d’Agadez ont élu leur bureau.  Il s’agit de :
- Président du Conseil régional : Mohamed Anako
- Premier vice-président du Conseil : Aklou Sidi Sidi
- Deuxième vice-président du conseil : Mohamed Moudi

 

vendredi 24 juin 2011

Insécurité : alerte maximum dans le Damergou


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Vendredi 24 Juin 2011 02:22
Insecurite_ZinderLa région de Zinder connaît de plus en plus un regain d’insécurité qui ternit sa réputation de havre de paix. Trois morts par balles sur les axes routiers de la région. Des blessés qui gémissent encore sur les lits d’hôpital. Sans compter des viols, des vols commis dans le diurne comme le nocturne. La communauté  étrangère, notamment européenne, a peur. A ce jour, il n’existe que quelques expatriés à Zinder. Tous sont partis victimes de la peur d’être enlevés par des éléments armés mais aussi de la rumeur ou peut-être même de l’intox. Pour confirmer ces sombres soupçons, un véhicule 4x4, des téléphones portables, une importante quantité de carburant , des armes et plusieurs munitions ont été  saisis le 9 juin à Boultoum nord Kelle. Cela fait suite à  une poursuite engagée par les éléments de la Garde républicaine de Gouré après que des coupeurs de route aient intercepté  un convoi de véhicules de transport. A Zinder, il faut que cela soit dénoncé, des coupeurs de  route sans foi ni loi font leur loi sans que cela n’émeuve la loi. C’est inquiètant ! Très inquiètant pour les populations  qui circulent sur ces voies ou dorment dans la peur.

Que font les forces de défense quand ces individus armés attaquent les véhicules en provenance des marchés et dépouillent les voyageurs de leurs biens ou des gangsters sautent les murs des maisons pour braquer, voler,ou violer en toute impunité? Où est passé le sacré devoir de protection des citoyens qui incombe à l’Etat? Pendant que les morts se multiplient sur les axes routiers et sur les places de marchés ruraux, les autorités quant à elles se prélassent dans des rencontres creuses et onéreuses.  C’est le cas sur le tronçon de Tanout où plusieurs attaques sont signalées. Selon le commandant de compagnie à la brigade de gendarmerie territoriale Belbedji -Matamèye, Mallam Manzo Ousmane au micro de nos confrères de Alternative FM:  “ ces fréquences d’attaques sont dues pour la plupart au fait que la région de Zinder accueille des expatriés qui ont fui les crises libyennes et ivoiriennes ce qui augmente le risque d’insécurité “. Mais que fait l’Etat pour juguler ce problème d’affux de migrants? Pourquoi aucune disposition réelle n’est prise pour que dans chaque ville, chaque commune, chaque village, on puisse faciliter la réinsertion socio-éconmique de ces frères et soeurs en désarroi? Il suffisait pourtant de faire déclencher un élan de solidarité intercommunautaire sans avoir à attendre les gros sous des partenaires au développement ! Le syndicat des transporteurs routiers de Zinder ainsi que l’Association Nigérienne de Défense des Droits de l’homme ANDDH sont montés au créneau pour demander aux autorités une sécurisation des axes routiers ainsi que de leurs usagers.  Mais à ce jour, qu’est-ce qui a été fait? Rien absolument rien ! En attendant, l’abcès se putréfie tant dans la ville de Zinder avec le dangeureux problème des “ Palais”, qu’en brousse avec les coupeurs de route. Monsieur le Gouverneur, au secours !

DIM

23 juin 2011
Publié le 02 juin 2011
Source : Le Damagaram

Niger/Mali : le Niger s'insurge contre les attaques des bandes armées venues du Mali

NIAMEY (Xinhua) - Les autorités nigériennes se sont insurgées jeudi contre les attaques perpétrées par des bandes armées venues du Mali contre des éleveurs peuhls nigériens, dans la zone nord de Tillabéry (ouest de Niamey).

Vendredi 24 juin 2011 | 05:23 UTC
 
Niger/Mali : le Niger s'insurge contre les attaques des bandes armées venues du Mali Carte du Mali et sa frontière avec le Niger

Le gouvernement nigérien a qualifié de "totalement inacceptable" la persistance de ces attaques.
Les autorités ont relevé 27 attaques, plus de 50 morts avec de nombreux blessés, en une seule année, perpétrés par ces bandes armées généralement venues du Mali sur des "paisibles citoyens" nigériens.
La dernière attaque remonte au vendredi 17 juin dernier où "des Touareg Daoussahak du Mali" ont attaqué et abattu une dizaine d'éleveurs nigériens et en ont blessé sept autres.
"Le Niger décide de prendre toutes les dispositions pour identifier et interpeller tous les auteurs et complices de cette situation", assuré le gouvernement lors d'un conseil des ministres.
Face à la situation, le conseil des ministres a en outre décidé de poursuivre et d'accélérer les démarches en cours avec les autorités maliennes, en vue d'organiser une rencontre entre les deux Etats dans les meilleurs délais, et de créer un comité interministériel chargé de trouver rapidement les solutions au problème.
La vaste zone frontalière entre le Niger et le Mali est devenue par ailleurs depuis plusieurs années le théâtre d'opérations terroristes menées par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), à travers notamment des enlèvements d'Occidentaux.

http://www.afriquinfos.com/articles/2011/6/24/niger-180844.asp

jeudi 23 juin 2011

la decision d'areva a été faite sans tenir compte de procés verbal .


Procès verbal de réunion :
L’an deux mil onze et le vendredi 27 mai, sur convocation de l’administration de la commune urbaine d’Arlit, s’est tenu la seconde  réunion en vu de statuer sur le déguerpissement et le dédommagement des familles des  concessions M6 et M7 concernées par la démolition suite au prolongement du collecteur d’eau ESAFOR route RAA.
Ont participé :
-         Abdourahmane Moussa SG de la CU Arlit
-         Ahajira Salifou DIT AREVA NC Niger
-         Fodi A Boubacar AREVA NC Niger
-         Almoustapha Alhacen  C. société civile Arlit
-         Rhamar Illatoufegh  C société civile Arlit
-         Aghali Dawa Chef de quartier Tchingalene
-         Alhousseini Tchinminimane  hydraulique Arlit
-         Mme Djibrilla Ibrahim propriétaire  concession M6
-         Ibrahim Moussa propriétaire concession M7

En introduction le SG de la mairie a tout d’abord expliqué, les raisons de la non implication de certains acteurs concernés notamment la société civile à la précédente réunion du 19 mai 2011. Il a aussi indiqué que la présente réunion s’inscrit dans le cadre des réunions du comité RAA chargé de la question de démolition et dédommagement.

Les participants ont échangé par rapport au déménagement des propriétaires suite à quoi le chef de quartier a informé l’assistance que les concernés ont été relogé dans des habitations en location dans le même quartier.
A ce sujet, les participants ont convenu compte tenu de la saison pluvieuse, et de difficultés de trouver ou construire le moindre abris, que la location pour les deux familles peut avoir une durée de six mois et peut être estimée à 15 000 FCFA par famille et par mois, soit 90 000 FCFA par famille. Les participants suggèrent comme mesure sociale complémentaire la prise en charge par la SOMAIR des frais de location indiqués.    

Lors de la visite ce même jour, les parties prenantes ont fait observé que les superficies annoncées lors de la réunion précédente (du 19 mai 2011), ne correspondent pas à la surface des habitations démolies et des mesures ont été effectuées sans que les participants s’accordent sur les limites, ces mesures sont 20m x 15m et 25m x 20m, (300m2 et 500m2.
Compte tenu du fait que ces habitations sont totalement démolies et inhabitables, le chef de quartier Tchingalen a informé les participants que les superficies coutumières qu’il a octroyées sont de 15m sur 15, soit 225m2 par famille.
A défaut d’une entente sur les superficies de 300 et 500m2, les participants ont estimé que les mesures coutumières du chef de quartier sont la référence qu’il faut prendre en compte c'est-à-dire 225m2 par famille, suite à quoi il est suggéré à la SOMAIR de considérer cette superficie dans les calcule des frais de dédommagement.
L’administration de la mairie est à pied d’œuvre pour délimiter des nouvelles parcelles et fournir les documents aux deux familles, tout sera fin prêt pour le mardi 31 mai 2011 et les participants feront une visite sur ce site ce même jour.
Les dispositions convenues lors de la réunion du 19 mai relatives au délai de deux semaines accordées aux concessionnaires pour libérer les lieux restent valables dans les mêmes conditions à savoir la mise à disposition des actes de cession et les montants de dédommagement conformément aux surfaces des habitations.

Ont signé :
Le SG de la mairie d’Arlit        
Abdourahmane Moussa


Le Chef de quartier Tchingalen
Aghali Dawa

DIT AREVA NC Niger
Ahajira Salifou


Coordination de la société civile
Almoustapha Alhacen


AREVA NC Niger
Fodi A Boubacar


Service hydraulique Arlit
Alhousseini Tchiminimane


 Concessionnaire M6
Mme Djibrilla Ibrahim

Concessionnaire M7
Ibrahim Moussa

Areva veut maintenant démolir Arlit en rassant le quartier-bidonville denommé Tchingalen

http://envouaturesimone.blogspot.com/2011/06/areva-veut-maintenant-demolir-arlit.html

mercredi 22 juin 2011

Les accusations mensongères du Canard Enchainé contre le Niger


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Politique
Mercredi 22 Juin 2011 21:41
Il y a de cela quelques semaines, le quotidien satirique français Canard Enchainé, dans sa parution en date du 4 mai 2011, avait révélé que l’Etat du Niger aurait servi de lieu de passage pour faire acheminer de l’armement au Comité national de transition (CNT) libyen via la France. Le satirique français avait insinué que le Président nigérien Issoufou Mahamadou aurait donné son aval pour cette opération. Gravissime accusation quand on sait que le Niger est un Etat frontalier et ami de la Libye et que le trafic des armes est prohibé par les Nations Unies et toutes les Conventions internationales.
Bien entendu, les autorités nigériennes ont vite réagi à ces allégations dénuées de tout fondement et dont la seule motivation n’est qu’une volonté de ternir l’image du Niger. C’est dans ce sens qu’un démenti officiel du gouvernement du Niger a été apporté à ces fausses informations.
Cependant, nonobstant ce démenti officiel, certains organes de presses nationaux continuent, mordicus, d’entretenir la polémique sur cette affaire, et on ne sait pour quelles raisons. Il appartient désormais à l’Observatoire National de la Communication (ONC), l’organe de régulation des médias, de prendre les mesures qui s’imposent pour amener nos confrères récalcitrants à plus de responsabilité et de déontologie dans le traitement de l’information.
22 juin 2011
Publié le 22 juin 2011
Source : http://www.lactualite-niger.com

Niger : les ex-rebelles percent en politique


Aklou Sidi Sidi , ex-chef du mouvement rebelle nigérien du FPN (Front patriotique nigérien), vient d'être élu vice-président du Conseil régional d'Agadez.
Aklou Sidi Sidi , ex-chef du mouvement rebelle nigérien du FPN (Front patriotique nigérien), vient d'être élu vice-président du Conseil régional d'Agadez.
(Photo : AFP)
Par RFI
Au Niger, les ex-rebelles percent en politique. Ghissa Feltou, le nouveau maire élu d’Agadez est un ex-rebelle. C'est le cas aussi du président élu du Conseil régional, Mohamed Anako, figure de proue de la rébellion touareg des années 1990 au Niger. Il s'est présenté sous les couleurs du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme, PNDS, au pouvoir.
Mohamed Anako qui vient d’être élu président du Conseil régional a été l’un des responsables de la rébellion des années 1990. Il s’était depuis converti en politique :
« Tout d’abord, je tiens personnellement à remercier tous les collègues conseillers qui ont eu à me faire confiance et l’honneur de m’élire au poste de président du Conseil régional d’Agadez ».
Son vice-président à ce Conseil régional n’est autre que Aklou Sidi Sidi qui était encore en 2009 chef de front rebelle. « Nous l’avons dit effectivement lorsque nous avons engagé le processus de paix, dit-il, que nous inscrivons désormais notre action dans la recherche du retour de la stabilité et plutôt d’aller dans le sens effectivement d’une lutte qui favorise le développement de la région d’Agadez et du Niger de façon générale».
Autre grosse pointure de la rébellion Rhissa Ag Boula. Il est également membre de ce Conseil régional : « Pour moi, c’est une fierté parce qu’en 1995 quand nous avons signé les accords de paix, le premier chapitre de ces accords de paix, c’est la décentralisation. Et donc aujourd’hui, c’est la concrétisation effective même si cela a pris du temps ».
Clôturant la séance le gouverneur de la région, le colonel Garba Maikido a appelé le nouveau Conseil régional à s’investir pour trouver une solution aux problèmes d’insécurité qui minent le développement de la région.

lundi 20 juin 2011

Le gouvernement algérien envisage aujourd'hui de réhabiliter l'ex-Front islamique du salut, interdit depuis 1992 dans le pays.


Ali Belhadj, un des deux leaders de l'ex-FIS, lors d'une manifestation à Alger, le 12 février 2011. REUTERS/Louafi Larbi
l'auteur
Tout ça pour ça… En Algérie, le pouvoir —du moins l’une de ses branches proche du président Abdelaziz Bouteflika— envisage de permettre le retour en politique des militants de l’ex-Front islamique du salut (FIS) après près de vingt années d’interdiction. Commençons par un petit retour en arrière pour comprendre l’ampleur et la portée à la fois symbolique, politique et émotionnelle d’un tel événement.
Le 26 décembre 1991, le FIS, qui dirige déjà la majorité des municipales depuis juin 1990, obtient la majorité presque absolue dès le premier tour des premières élections législatives pluralistes, les premières organisées depuis l’indépendance. Le score est sans appel: 188 sièges pour le parti islamiste, 25 pour le Front des forces socialistes de Hocine Aït-Ahmed et 16 pour le Front de libération national (FLN), parti unique jusqu’en 1989, date de l’adoption d’une Constitution qui consacre le multipartisme.
En Algérie comme ailleurs, le choc est immense. Pour le second tour, le FIS est en mesure de rafler la majorité absolue, ce qui lui permettrait de réviser la Constitution voire de proclamer une nouvelle République —islamique bien entendu. Tout va alors très vite. Des personnalités politiques, parmi lesquelles Saïd Sadi du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) mais aussi des membres de la société civile et des intellectuels (nombre d’entre eux seront assassinés par la suite) en appellent à l’armée pour «sauver l’Algérie».
Le 11 janvier 1992, les généraux «démissionnent» le président Chadli Bendjedid suspecté de s’accommoder d’une victoire du parti religieux. Le scrutin est annulé, le second tour n’aura jamais lieu et l’Algérie va entrer dans la pire période de son histoire depuis 1962.
Très vite, les violences ensanglantent le pays. Le 9 février de la même année, l’état d’urgence est proclamé —il ne sera levé que le 24 février 2011! Le 4 mars, le FIS est dissout par le tribunal administratif d’Alger. Nombre de ses militants sont arrêtés et envoyés sans jugement dans des camps au Sahara. D’autres passent dans la clandestinité et rejoignent les maquis et les groupes armés déjà existants.
De 1992 à 2000, date généralement admise pour désigner la fin de la guerre civile algérienne, les affrontements vont faire entre 150.000 et 200.000 morts et près de 14 milliards d’euros de dégâts matériels. Depuis 1992, le courant représenté par le FIS, ses militants et ses dirigeants sont exclus de la vie politique, même si certains bénéficient d’une amnistie à l’occasion de la Concorde civile voulue par le président Abdelaziz Bouteflika en 1999 et la Charte de réconciliation nationale de 2005.
Aujourd’hui, le gouvernement algérien envisage donc d’amnistier près de 7.000 prisonniers ayant appartenu au FIS et négocie la réintroduction de ce parti dans la vie politique. Les discussions sont menées d’un côté par Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN et proche du mouvement islamiste (il fait partie de ceux que l’on appelle les barbo-FLN) et, de l’autre, par les chouyoukhs Abdelfattah Zeraoui Hamadache et Hachemi Sahnouni, l’un des fondateurs du FIS.
«Les discussions tournent autour de plusieurs points, confie un haut responsable algérien qui souhaite conserver l’anonymat. D’abord, la liste des personnes dont l’amnistie devrait être annoncée à l’occasion de la fête de l’indépendance nationale, le 5 juillet prochain.»

Les Algériens divisés

A priori, les membres du Groupe islamique armé (GIA, créé en juin 1992) ou du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, créé en février 1998) dont une branche est devenue al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI, 2006) impliqués dans des attentats et des massacres collectifs devraient être exclus de cette amnistie. Toutefois, les négociations portent sur des noms emblématiques de l’ex-FIS tel qu’Anouar Haddam, exilé à l’étranger dès janvier 1992. Des responsables de groupes armés sont aussi concernés, à l’image de Abdelrazak, dit «el-Para», l’un des chefs du GSPC, qui pourrait lui aussi être absout.
Selon le haut responsable interrogé par SlateAfrique, l’autre grand axe des négociations concerne la possibilité «que les futurs amnistiés recouvrent leurs droits civiques et puissent se regrouper en parti politique.» Cela signifie-t-il que l’ex-FIS va être réhabilité? L’intéressé ne livre pas de réponse. Il est vrai que cette perspective indigne nombre d’Algériens, à commencer par les familles des victimes d’actes terroristes et tous ceux qui ne pardonneront jamais au parti religieux d’avoir entraîné le pays dans une terrible violence.

Bouteflika s'accroche

Pour autant, «rien n’empêche que l’ex-FIS fasse sa réapparition sous un nouveau label où le mot "islamique" aura disparu, pour respecter la Constitution», relève un ancien ministre qui rappelle tout de même que le pouvoir algérien est divisé sur cette question et que les négociations ont lieu sans que le Premier ministre Ahmed Ouyahia soit associé.
En réalité, ce qui se joue dans cette affaire témoigne du blocage politique de l’Algérie. Vingt ans après les élections de décembre 1991, le pays n’a guère avancé dans la voie du pluralisme démocratique. Le pouvoir issu de l’indépendance reste accroché à ses privilèges, refuse tout partage et s’oppose à toute alternance.
Face à une mouvance démocratique qui demeure fragmentée mais cherche à réunifier en profitant de la dynamique du printemps arabe, les dirigeants algériens semblent tentés de ressortir une vieille recette qui consiste à lui opposer un parti religieux, réactionnaire et peu enclin à défendre la démocratie. Encore une fois, le pouvoir algérien pense qu’il va perdurer en jouant sur un équilibre fragile entre courants politiques antagonistes et en les manipulant pour mieux régner.
Une autre lecture consiste à dire que le pouvoir algérien semble enclin à tenter une expérience à la turque, où un parti islamiste gouverne depuis 2002 sous la surveillance d’une armée qui, quoi qu’on en pense, n’a certainement pas dit son dernier mot. Seul problème, l’ex-FIS n’a rien à voir avec l’AKP, voire même avec le parti tunisien d’Ennahda qui ont fait leur mue, notamment doctrinale, et qui n’entendent pas —pour le moment— remettre en cause les règles de la démocratie.
Akram Belkaïd

vendredi 17 juin 2011

APRÈS L'ACCROCHAGE ENTRE LES FDS ET LE GROUPE DE "BANDITS ARMÉS" Un ex-chef de front appréhendé

Dans les jours à venir, on en saura certainement un peu plus sur la véritable identité du groupe de "bandits" lourdement armés qui a eu un accrochage, le 12 juin dernier, avec un détachement des forces de défense et de sécurité (FDS), en patrouille dans le nord d'Arlit (Agadez). Le mystère quant à leur identité va se dissiper, avec l'arrestation hier par l'armée, à une trentaine de km d'Agadez, append-on, du chef d'un exfront de la dissidence armée qui a sévi dans la région d'Agadez en 2007.
Il s'agirait notamment de Abta Hamaïdi Mohamed, le chef du Mouvement des Jeunes Arabes de Tassara (région de Tahoua), qui avait rejoint, on se rappelle, le Mouvement nigérien pour la justice (MNJ) de Aghali Alambo dans la dissidence, avant de se retirer avec ses hommes et déposer officiellement les armes au cours d'une cérémonie officielle organisée dans la région de Tahoua. C'est cet homme, qui avait pourtant promis de ne plus reprendre les armes contre son pays, que l'armée a interpellé alors qu'il tentait de regagner certainement la ville d'Agadez, après avoir fait perdre ses traces lors de la course poursuite engagée contre "les bandits armés" par les éléments des FDS.
Officiellement, on indique qu'il faisait office de guide pour les bandits. Son audition permettra de savoir qui sont exactement ces hommes armés, d'où venaient- ils et que faisaient-ils sur le territoire nigérien ? L'impressionnante armada et les fonds en leur possession (un véhicule 4X4 bourré d'armes et d'explosifs, des tenues militaires et quelque 90.000 dollars américains ont été récupérés avec eux par l'armée), laisse croire qu'il ne s'agit pas de simples bandits qui écument cette région. La piste de terroristes d'Al- Qaïda au Maghreb islamique n'est pas à écarter dans les investigations. Tout comme celle d'éléments loyaux à Khadafi, le guide libyen, que l'Occident cherche à chasser du pouvoir par la force depuis le mois de mars, à travers les frappes arériennes de ses installations militaires et stratégiques.
Au demeurant, certains analystes avisés n'ont pas attendu longtemps pour sonner l'alerte selon laquelle l'agression occidentale visant à chasser coûte que coûte Khadafi du pouvoir aura immanquablement des répercussions sur la paix et la stabilité dans certains pays du Sahel comme le Niger et le Mali. La porosité de la longue frontière entre la Libye et le Niger aidant, la crainte était de voir des armes volées dans les dépôts de ce pays atterrir chez ses voisins disposant de vastes étendues désertiques difficiles à contrôler. C'est connu aussi de tous. Ces vastes étendues désertiques sont devenues ces dernières années des terres de prédilection pour AQMI, qui y mène périodiquement des prises d'otages occidentaux qu'il dépose dans sa base implantée dans le nord malien.
Actuellement, quatre Français, employés du groupe nucléaire civil français Areva, enlevés depuis le mois de septembre 2010 sur le site d'Arlit, sont toujours entre les mains d'AQMI. Les personnes prises en otage étaient initialement au nombre de sept, rappelle-t-on. Pour revenir sur le bilan de cet accrochage du 11 juin, il faut signaler qu'il s'était soldé par un mort de chaque côté, six blessés dans les rangs des FDS, qui ont pu s'emparer malgré tout du véhicule 4X4 des bandits bourrée d'armes, d'explosifs et d'argent, rappelle-t-on.
Écrit par O. Issa (LE REPUBLICAIN DU 16 JUIN 2011)   
Vendredi, 17 Juin 2011 08:45

jeudi 16 juin 2011

Amoumane KALAKOUWA, l’exchef de guerre du MNJ échappe de justesse à une embuscade des forces militaires dans la vallée de ZOMO



Dans la nuit du 20 au 21 avril 2011, nos sources nous apprennent que le véhicule de
Amoumane Kalakouwa était tombé dans une embuscade des forces militaires d’Agadez en mission dans la zone de Zomo. Selon nos sources, le véhicule de l’ex-chef de guerre du MNJ, établi depuis la fin de la rébellion à Tchintoulouss où il s’adonnait au jardinage, a été pris pour cible par des tirs nourris de l’Armée.
Sur place, l’on a déploré un mort en la personne de Mohamed dit Mawa, un compagnon de Amoumane
Kalakouwa, frère d’un guitariste de la zone, qui se trouvait dans le véhicule.
D’aucuns avancent que l’armée aurait ouvert le feu sur eux sans sommation ! Et pour ceux qui ont vu le véhicule de Amoumane, ils affirment que les balles l’ont totalement amoché et s’étonnent même qu’un passager soit sorti indemne.
Pour d’autres, cette affaire ne serait pas claire et se demandent ce que transportait de suspect le véhicule de
Amoumane pour qu’il soit pris ainsi pour cible. Aux dernières nouvelles, l’ex-combattant Amoumane Kalakouwa a quitté en colère la région d’Agadez pour Niamey dans le cadre de cette triste affaire.
Le capitaine responsable de cette bavure serait du PSI, troupe d’élite formée par les américains dans le cadre de l’anti-terrorisme que commande d’une main de fer l’officier Salaou Barmou. Cet acte était-il délibéré ou non ? Aux ordres de qui obéissait le capitaine « gaffeur » ? Sa hiérarchie d’Agadez ou celle de Maradi ? La question que tout le monde se pose aujourd’hui à Agadez est qui a intérêt à éliminer kalakouwa et pourquoi ? A-t-on sciemment visé son véhicule ou non ? Le militaire qui a tiré sur le véhicule a-t-il fait une sommation ou ouvert le feu brutalement avec intention de détruire ou pas ? Voilà les zones d’ombre de cette affaire qui attendent encore d’être élucidées.
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